The Polar Express
Premier film a avoir été tourné en capture de mouvement, The Polar Express nous offre de quelque chose d’assez spectaculaire au niveau visuel. Réalisé par Robert Zemeckis et avec Tom Hanks qui y joue plus d’un rôle, ce film nous plonge directement au coeur de la magie de Noël.
Lors de la veille de Noël, un jeune garçon (Hanks à la capture de mouvement et Daryl Sabara à la voix), commence à douter de l’existence du Père Noël et à perdre la magie de Noël. Il est réveillé durant la nuit par des grands bruits et tremblements, pour réaliser qu’un train vient de s’arrêter devant sa maison alors que celle-ci est située dans un quartier résidentiel, sans chemin de fer à proximité. Il est accueilli par le chef de train (toujours Tom Hanks au mouvement et à la voix, dont le visage semble avoir été littéralement transposé sur le personnage) et il rejoint plusieurs autres enfants de son âge. Le chef de train lui explique que le train fait monter à son bord les enfants lors de leur année critique ; celle où ils sont le plus susceptibles d’arrêter de croire au Père Noël, pour les emmener vers le Pôle Nord afin qu’ils puissent retrouver la magie de Noël.
Je me rappelle avoir vu ce film, une première fois, plus jeune, et avoir vécu beaucoup de stress et d’émotions en raison du suspense que procurent certaines scènes. En effet, dans la première partie du film, qui nous présente le voyage en train vers le Pôle Nord, plusieurs mésaventures arrivent l’une après l’autre. Cela fait en sorte qu’on ne s’ennuie pas du tout lors du visionnement, mais on apprécierait certainement quelques secondes de répit entre chacune. La deuxième partie du film se passe au Pôle Nord et, bien que quelques mésaventures se produisent toujours, elles sont moins angoissantes et nous permettent de voir la beauté du village du Père Noël et le travail acharné des lutins.
Comme le film est tourné en capture digitale, il est parfois difficile de discerner l’émotion sur le visage des personnages. On dirait que ceux-ci, peu importe ce qui leur arrive, ont toujours la même expression. Il arrive parfois qu’on les voit sourire, mais on a un peu de difficulté à y croire. Le film contient des scènes peu probables, mais que serait un film de Noël sans ce genre de scène? À ce sujet, une des premières mésaventures du récit est lorsque la jeune fille (Nona Gaye) perd son billet et que celui-ci s’envole loin dans les bois pour finalement revenir dans le train. Cette scène, aussi improbable qu’elle soit, fait référence à la plume qui vole au début de Forest Gump, aussi réalisé par Zemeckis et avec Tom Hanks dans le rôle principal. D’ailleurs, plusieurs allusions sont faites à ce film de même qu’à la trilogie Back to the Future, elle-aussi réalisé par Zemeckis. On remarquera aussi que la musique prend parfois des airs des mélodies de ces films, toutes composées par Alan Silvestri.
The Polar Express pourrait assurément passer pour un film délivrant une morale, puisque plusieurs belles valeurs y sont véhiculées. Par exemple, le jeune garçon (les héros n’ont pas de prénom) n’hésite pas à faire arrêter le train pour qu’un garçon, Billy (joué par Peter Scolari et seul personnage à avoir un prénom) plus démuni que les autres, puisse y monter. Pour ce même garçon, la jeune fille n’hésite pas à prendre une tasse de chocolat chaud supplémentaire afin de lui offrir. L’entraide entre les jeunes héros est mis de l’avant sans que les barrières de classe sociales ou de couleurs de peaux viennent leur faire obstacles. Plusieurs chansons sont intégrées au scénario, donnant du rythme au film. La chanson sur le chocolat chaud fera certainement bouger et sourire les plus jeunes.
Force est de constater que The Polar Express est un film véhiculant de belles valeurs avec une belle morale qui s’offre à nous à la fin. Je pense qu’il s’agit d’un film parfait pour se mettre dans l’ambiance de Noël pour aller chercher la magie qui nous habite tous intérieurement, autant pour les plus jeunes que pour les plus vieux.
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